18 décembre 2013

Comment trouver des exoplanètes en 1938 ?


Au gré de mes pérégrinations sur le web, je suis tombé sur un document fort intéressant datant de 1938 qui est au moins l'un des plus anciens présentant une technique de recherche d'exoplanètes, si ce n'est le plus ancien.
A l'aide des techniques naissantes de l'époque, l'article arrive à la conclusion qu'il doit être possible de détecter des planètes de la taille de Jupiter autour d'étoiles proches par la méthode des transits.

Avec l'avènement des cellules photoélectriques, les astronomes de l'époque pensaient être capables de détecter un transit d'une profondeur de 0.01 magnitude.

Quand on pense que ce genre de performance est aujourd'hui largement accessible à un APN bas de gamme comme le Canon EOS 1000D, on se dit que du chemin a été parcouru :-)
Un exemple ICI.

Voici l'article. Bonne lecture !




13 décembre 2013

Nouvelle supernova découverte par les télescopes TAROT


Ce Mercredi 11 Décembre, tôt dans la matinée, le télescope TAROT situé à Calern a fait une image de la galaxie UGC 6483 sur laquelle on aperçoit très bien une nouvelle étoile.



Manque de bol (pour moi), cette fois-ci je n'ai pas regardé les images dans les 24 heures qui suivent. Mais l'essentiel étant que quelqu'un l'attrape, Damien Turpin (IRAP) en a profité pour débloquer son compteur de découvertes de supernovae.

Quand son mail d'alerte est tombé dans ma boîte mail mercredi soir, je me suis dit "Zut ! Pas de télescope sous la main pour confirmer la candidate...". Ca fait un mois qu'il fait un temps pourri aux Canaries et mon propre télescope n'est pas assez costaud pour cette candidate. Restait celui de Geotopia qui était justement en pleine réparation ce soir-là.
En réparation, mais pas totalement en rade non plus, donc ni une ni deux, je saute dans la voiture et passe à l'observatoire. Finalement, des nuages d'altitude se sont levés du côté du Lion, ne me laissant aucune chance de confirmer la supernova. Mais à Calern, le télescope qui a fait la découverte s'est chargé de la confirmation entre temps.

Moins de 48h après la découverte, la confirmation spectrale est tombée : http://www.astronomerstelegram.org/?read=5656
Une belle supernova de type Ia, proche de son maximum de luminosité.

Au moins de cette soirée, je retiendrai que j'ai pu mesurer ma capacité de réaction à une alerte. Quand ça se renouvellera, et en partant de chez moi, il me faudra moins d'une demie-heure pour pointer quelque chose avec le RCOS 317mm de Geotopia. Vu qu'il va mieux maintenant, je vais pouvoir l'utiliser.
Le télescope, le voici, pris en photo ce soir-là (ou ce matin-là puisqu'il était ~01h30) avant de tout ranger.


29 octobre 2013

Sur le site de la mission Juno

Un p'tit tweet de la mission spatiale Juno ce soir pour annoncer la parution des images faites par des astronomes amateurs de toute la planète lors du passage de la sonde près de nous le 09 Octobre dernier.

Mon image est dans la liste :-)

15 octobre 2013

SN 2013ai sur le site de la NASA



Le 26 Juillet 2013, l'astrophysicien Ethan Siegel, dont le blog est ici, m'avait proposé d'utiliser une image de SN 2013ai (la supernova que j'ai découverte début Mars) faite avec Slooh pour illustrer une newsletter de la NASA. L'objet de la newsletter portait sur la recherche de supernovae.
J'ai loupé la sortie de l'article en Septembre, mais il a eu le temps de faire des petits.
L'original se trouve sur le site de la NASA :
 http://spaceplace.nasa.gov/review/partners/2013-09/2013-supernovas.pdf


Mais il s'est déployé un peu partout, notamment ici : 

San Bernardino Valley Amateur Astronomers : http://www.sbvaa.org/content/partner-news
Southern Iowa Astronomy Club : http://www.dmcounty.com/DocumentCenter/View/485
South Bay Astronomical Society : http://www.sbastro.net/Firstlight/firstlight.pdf
Cheyenne Astronomical Society : http://home.bresnan.net/~curranm/newsletter.pdf
Barnard-Seyfert Astronomical Society : http://www.bsasnashville.com/articles/1309-supernova/
The Astronomical Society of Greater Hartford : http://www.asgh.org/articles/2013-supernovas.pdf

[...]

Outre l'article d'Ethan qui est dupliqué un nombre incalculable de fois, toutes ces newsletters sont autant de sources d'information bien vivantes en provenance des clubs d'astronomie de la planète. Elle bouge la communauté astro !! :-)


10 octobre 2013

La sonde spatiale Juno


Vue d'artiste de Juno arrivant près de Jupiter (Image: NASA/JPL-Caltech)
Partie le 5 Août 2011 à destination de Jupiter, la sonde JUNO était hier à peu près à mi-parcours.
Etonnant donc de la retrouver à moins de 1000 km de la Terre hier soir.
Et pourtant, pour avoir la vitesse suffisante pour atteindre Jupiter, la sonde a dû faire un p'tit tour du Système Solaire interne, et revenir vers la Terre pour utiliser son attraction gravitationnelle pour être propulsée vers Jupiter.

Credit: NASA/JPL
Sans cette manoeuvre, il faudrait que Juno embarque beaucoup plus d'énergie pour pouvoir s'extraire de l'attraction solaire et atteindre Jupiter. Et dans l'espace en général, on joue plutôt sur l'économie.

Profitant d'une éclaircie vers 0h30 ce Jeudi matin, j'ai donc posé 38x60s dans Persée pour la voir passer. La première image est prise à 0h51.
Rien de probant sur les brutes, mais en binning x2, le petit trait laissé par la sonde apparaît.
En voici une image et une petite animation. Attention, c'est difficile à trouver. Une indication est donnée sur la vidéo à partir de 0'23s.

Version inversée de l'image précédente





Sa magnitude était de 13.8 au moment du passage, mais du fait de sa très grande vitesse, ce n'était pas un point mais une traînée, ce qui dispersait les pixels de l'engin et donnait l'impression que la sonde était beaucoup plus faible que 13.8.

L'étoile brillante en haut de la vidéo est TYC 2385-695-1.
Et la carte de champ donnée par Heavens-Above est la suivante :



Mon image est maintenant disponible sur le site web de la mission, en compagnie d'images faites par d'autres astronomes amateurs : https://www.missionjuno.swri.edu/media-gallery/earth_flyby

30 septembre 2013

Week-end à l'OHP

Samedi 28 Septembre, 3h30 du matin, l'heure d'aller à l'OHP (Observatoire de Haute Provence) a sonné !

Debout !!


A journée spéciale, horaire spécial. Pour pouvoir être dans le train à Lille à 06h02, je prends les devants et me lève tôt.
La route pour l'OHP est longue. Train de Lille à Avignon, puis voiture de location avec d'autres collègues astronomes amateurs pour 90km de routes pas très droites.
Le voyage en train se passe tranquillement. Je ne parviens pas à dormir. Si j'avais su, je me serais forcé :-)
Arrivé en gare d'Avignon TGV à 10h08, je dois attendre 11h45 que mes collègues partant de Paris me rejoignent. Je pensais aller faire un tour en ville. Bah non, la gare d'Avignon TGV est en dehors de la ville. Finalement un banc fera l'affaire...

Gare d'Avignon TGV



Joël Desbordes et Thierry Lemoult, deux astronomes amateurs spectroscopistes qui participent également au suivi de RR Lyrae, me rejoignent donc à 11h45.
Et c'est parti pour une balade tranquillou à travers le Luberon... Nous avons pris un petit restau sur la route histoire de ne pas arriver sur place avec les batteries à plat.
Joël et Thierry ayant déjà participé à plusieurs ateliers et rencontres d'astrams sur place, notamment la spectro-party AUDE, je me suis laissé conduire en admirant les paysages. Qu'est-ce que c'est beau !
Denis Gillet, l'astronome professionnel qui chapeaute notre étude nous ayant annoncé que l'atelier aurait un peu de retard à l'allumage, nous avons pris un p'tit café sur la place du village de Saint-Michel l'Observatoire. Là-bas, nous avons été rejoints par Benjamin Mauclaire et son coffre rempli de bières. Mais sa cargaison était pour plus tard.

Une fois désaltérés, nous avons terminé le trajet qui nous séparait de l'OHP, franchit son imposant portail, pour rejoindre la salle de conférence du week-end.




Denis a rapidement rappelé les objectifs de ces deux jours, le principal étant de trouver des moyens d'améliorer nos mesures, de les cataloguer et de les interpréter comme il se doit, en standardisant un maximum de choses dans l'équipe.
Nous avons eu une présentation de la spectroscopie haute résolution par Jérôme Schmitt (OHP CNRS), un exposé très intéressant sur des matériels hors de portée financière pour nous et sur la mesure de vitesses radiales à haute précision. On fait des choses fantastiques de nos jours avec des spectres...
Ensuite Thibault de France (ARAS) nous a présenté sa vision de la photométrie stellaire d'étoiles pulsantes, nous invitant à choisir avec lui les méthodologies à mettre en place pour que nos travaux soient les plus corrects possible.

Thibault en action


Et là, il se faisait déjà tard, l'occasion d'aller se restaurer à Vachères, charmant petit village perché à une demie-heure en voiture de l'OHP. Charmant restau, patron sympa, ambiance bon enfant. Je n'ai su que le lendemain que le plat principal était de l'agneau local. Bigre ... j'ai aimé ça :-) Le fromage de chèvre était à tomber par terre. Ah les produits du terroir ! Ce fut marrant de découvrir que Joël et moi avions le même patron :-)

Miam !!


De retour vers 22h30, Benjamin Mauclaire (ARAS) a poursuivi sur les principes de la réduction et de l'analyse de spectres, faisant des démonstrations avec Spc_Audace, le plugin pour audela dont il est le créateur.
Tout cela s'est poursuivi jusque 0h45, heure à laquelle je commençais à flancher. Bah oui, levé depuis 21 heures + programme intellectuellement très chargé = dur dur ...

Nous étions logés à la maison Jean Perrin, un p'tit hôtel sur place pour les gens de passage à l'OHP. Tous conforts, rien à dire. Pas eu besoin de berceuse.

Vue depuis la fenêtre de la chambre, au réveil

Debout le lendemain matin vers 8h30, nous sommes allés prendre le petit déjeuner au village.
Et repartis dès 9h30 pour une session sur les résultats des mois précédents obtenus en spectro, notamment depuis les îles Canaries ou au T152 de l'OHP par Thierry Garrel (ARAS). Des résultats passionnants, des analyses qui amènent d'autres questions et plein de choses à surveiller dans les semaines à venir.


Thierry et ses spectres au Teide
Benjamin a embrayé ensuite sur la définition d'une procédure commune de traitement des données. Même si la plupart des participants réalisent déjà des mesures de haute voltige en spectroscopie et en photométrie, le niveau professionnel requis pour cette campagne nécessite de s'y prendre ... comme des professionnels. Un sacré challenge à relever et plein de belles choses qui nous attendent.

Denis (à gauche) et Benjamin


Hélas, les horaires de la SNCF étant ce qu'ils sont, il a fallu quitter l'atelier à 15h30 pour rejoindre Avignon. Là-bas, le train avait 1 quart d'heure de retard au démarrage...
Retour pour moi vers 22h à Lille, puis 23h à la maison. Un WE chargé, mais tellement bon que finalement, c'est pas bien grave !

Merci à Denis pour la confiance qu'il accorde à ce groupe d'amateurs. On lui apporte quand même les données qui tentent de valider son modèle, fruit d'années de recherche. Merci à  Thierry T, Thierry L, Joël, Thibault, Hubert, Benjamin, Jean-Noël, "tonton", Henri-Claude, Jean-Sébastien, Jérôme, Rémi et Barbara pour ce sympathique week-end.
Mention spéciale à Barbara, petite amie de Rémi, qui s'est quand même paluché une dizaine d'heures d'astro de haute voltige le Samedi en gardant le sourire, bien que n'étant pas du tout du milieu. Y'en a qui auraient sauté par la fenêtre pour moins que ça :-)

Une seconde session d'observations au telescope de 152cm de l'OHP est d'ores et déjà prévue en Octobre sur 2 nuits non consécutives. La première était ici : http://gabalou.canalblog.com/archives/2013/09/07/27971548.html
L'aventure du GRRR continue !


23 septembre 2013

Formation Niveau 1 Astro4u

Ce Samedi 21 Septembre 2013 avait lieu une séance de formation à l'astronomie proposée par astro4u.
Près de Dunkerque, dans un hôtel dont une salle était spécialement aménagée pour l'occasion, j'ai animé la session avec Réginald, fondateur d'astro4u.
13 élèves s'étaient inscrits. Certains revenaient une seconde fois suivre ce cursus, chose possible gratuitement pour toute personne ayant déjà payé une fois le package. Voici la salle, côté conférence :

La salle de formation 

Et le planétarium gonflable, qui rentrait tout juste en hauteur dans la salle:

Réginald entrant dans le planétarium 


Le programme de la formation est accessible ici : http://www.astro4u.fr/formations/stage-astro-pratique-niveau1/
De 13h30 à minuit, nous avons fait (re)découvrir quelques bases de l'astronomie. Système solaire, matériel, sensibilisation à la pollution lumineuse. Une séance de planétarium en milieu d'après-midi a permis de se consoler du mauvais temps extérieur. Au moins, nous avons vu des étoiles, et même de l'hémisphère Sud ;-)
Le soir, le repas était compris dans le package de la formation. L'occasion de se changer les idées autour d'une bonne assiette et d'un bon verre, avant de reprendre la formation pratique sur les instruments dans la soirée.

Moment de détente à table 
Ce fut une belle journée, bien remplie, pleine de rencontres intéressantes. Et la petite gaufre en dessert, recouverte de chocolat fondant, de chantilly et d'amandes n'était pas pour me déplaire :-)

Toutes les photos de cette journée, prises par Réginald, sont disponibles ici : http://www.flickr.com/photos/astro4u/sets/72157635832915945/

(Crédit Photos de ce site : Emmanuel Conseil)



19 septembre 2013

Exoplanète HD 189733b


Cet été pendant mes deux semaines de vacances en camping, je suis allé rendre visite à une vieille connaissance : l'exoplanète HD 189733b, située dans la constellation du Petit Renard.
J'avais soumis comme d'habitude mes données à l'Exoplanet Transit Database (ETD), mais comme il a fallu plusieurs semaines pour que mes données y apparaissent, j'avais laissé un peu tomber la chose.
Et en y jetant un oeil aujourd'hui, que vois-je ? Mes données, Youpi !

Voici donc la courbe de transit que j'avais obtenue. Pour une fois, j'avais trouvé le moyen de me caler bien comme il faut au niveau des horaires de prise de vue pour avoir une courbe symétrique. Ca ne sert à rien, c'est juste plus joli :-)


L'ETD publie également un diagramme avec les Residuals, c'est-à-dire ce qui différencie la mesure de la théorie. En moyenne j'ai obtenu 0.0076 magnitudes d'écart. Vu comme ça, ça a l'air peu, mais j'avais fait beaucoup mieux que ça la dernière fois : 0.003. Donc déception ... un peu. La courbe du dessous montre simplement la variation de la masse d'air en fonction du temps.


Et puis enfin, l'ETD calcule les paramètres principaux de la courbe :
  • JD mid : Date en temps julien du milieu du transit
  • HJD mid : Date en temps héliocentrique du milieu du transit. Ceci est la valeur temporelle vraiment utile pour les scientifiques, car elle tient compte de la position de la Terre autour du Soleil au moment de la prise de vue.
  • Duration : Durée du transit
  • Depth : Profondeur du transit = baisse d'éclat de l'étoile quand la planète passe devant.




J'avais posté cette courbe de lumière sur Google+ à l'époque et à cette occasion, Peter Lake l'avait utilisée sur son blog pour illustrer l'actualité de l'époque : http://aartscope.blogspot.com.au/2013/07/azure-planet-colorful-twist.html

Quelques jours après que je l'aie capturée, cette exoplanète faisait l'actualité astro en devenant la première dont on avait mesuré la couleur.




9 septembre 2013

RR Lyrae, ça continue


Je poursuis mes prises de vues sur l'étoile RR Lyrae. Plus de problème de basculement (manuel) du tube en cours de nuit, les poses peuvent s'enfiler tranquillement.


Un peu moins de 5h la dernière fois avec un beau maximum. La courbe est ici faite avec Muniwin.
J'aurais pu commencer les mesures près d'une heure plus tôt, mais j'ai galéré à obtenir le bon couple temps_de_pose/défocalisation. 2 semaines sans sortir le matos, et hop, je ne sais plus rien  faire :-)
Heureusement que l'automne arrive, la nuit tombe enfin à une heure raisonnable : 21h30.

4 septembre 2013

Neptune en famille

Capturer Triton, le principal satellite de Neptune, ne pose pas spécialement de difficulté. Avec une magnitude de 13.5, pourvu qu'on ait la focale qui va bien, ça passe tout seul en photo.
Là où ça se gâte, c'est pour attraper le second, Nereide, qui affiche une belle magnitude 18.7 et qui s'amuse à naviguer très loin de Neptune.

Images prises avec le Slooh Space Camera T2

Il a fallu que je fasse un petit tour sur le site de l'IMCCE (http://www.imcce.fr/hosted_sites/saimirror/nssima8hf.htm) pour vérifier la position de Nereide, et que je pointe entre Nereide et Neptune pour avoir les deux dans le même champ. Ca passe, mais il ne faudrait pas beaucoup plus.

On voit donc ci-dessus Nereide, tracté par Neptune, qui avance timidement devant le fond du ciel. Et Triton, trop brillant, fait une belle excroissance sur le disque de Neptune. En vérité, le disque de Neptune n'est pas si gros, mais la planète est tellement brillante (mag 7.7) qu'elle illumine l'image.

L'idée d'aller chercher Néréide m'est venue de j_pbeausoleil 06 sur webastro qui en avait déjà fait une belle image : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=109098

3 septembre 2013

Chiron

On peut l'appeler (2060) Chiron, mais aussi 95P/Chiron car ce corps du système solaire est un peu particulier. C'est à la fois un astéroïde (et très probablement en provenance de la ceinture de Kuiper), et une comète. Son diamètre de 200km en fait même, et de très loin, la plus grosse comète connue à ce jour.

Chiron se balade actuellement dans le Verseau, à la magnitude 18.7, ce qui reste assez discret. Il faut dire qu'à une distance moyenne de 2 milliards de kilomètres du Soleil, ce petit caillou sait se cacher.
Son orbite croise pendant quelques années celle de Saturne, mais reste la plupart du temps entre Saturne en Uranus. Chiron met 50 ans à faire le tour du Soleil.

C'est avec le 350mm de Slooh que je suis allé le chercher la nuit dernière. Il occulte presque une étoile en arrière plan sur la deuxième image mais son mouvement est bien décelable malgré tout.

Images réalisées avec le télescope robotisé Slooh T2



J'en profite pour mettre en lien une belle histoire en rapport avec l'astéroïde/comète Chiron : Celle de Denis Bergeron, astronome amateur québécois qui a découvert un astéroïde en 1995 alors qu'il observait Chiron : http://www.astrosurf.com/d_bergeron/astronomie/Bibliotheque/Decouvertes_asteroides/decouvertes_asteroides.htm

Bon ... J'ai vérifié sur les miennes (comme toujours) ... Rien à signaler de ce côté-là :-)

28 août 2013

Comète ISON


Elle est de retour dans le ciel du matin, quelques degrés au Nord de l'amas de la Crèche. Elle est encore timide sur les images car les lueurs du Soleil ne sont pas loin.
J'ai profité de la programmation par quelqu'un d'autre (Paul Cox il me semble) de quelques images de la comète sur le site de Slooh pour faire 2 captures de la belle chevelue. Mises en animation, on voit bien la comète bouger en 5 minutes.
Le télescope utilisé est le T2 de Slooh (350mm F/11).
L'heure tardive des poses est due au fait qu'en descendant en latitude, la nuit dure plus longtemps en ce moment.

27 août 2013

Astéroïdes autour de NGC 100

Crédit Image : Emmanuel CONSEIL, Slooh Space Camerahttp://reduction-image.com

Petite balade du côté de NGC100 la nuit dernière. Je n'avais pas vérifié avant la commande des images si des astéroïdes s'y baladaient. Ça donne un peu d'adrénaline quand on voit des choses bouger sur les images le lendemain matin ;-)
Bon, mais après un rapide coup d’œil sur le Minor Planet Checker, les inconnus deviennent parfaitement connus : il s'agit de 1999 TB46 (magnitude 18.4) et de (46496) 1157 T-3 (magnitude 19.3).
Les coordonnées du premier n'ont pas besoin d'être rapportées au Minor Planet Center, son orbite est bien définie.
Les coordonnées du second sont "désirées" par le MPC en Septembre ... L'occasion peut-être de retester quand même la chaîne de soumission d'astrométrie au MPC qui me prend un peu la tête depuis quelques mois. Pas essayé beaucoup, mais raté à chaque fois puisque je reçois bien un mail d'acquittement de mon envoi, mais plus rien ensuite.

Une fois les images empilées, il n'y a quand même pas beaucoup de détails dans ce fuseau galactique. Trop compact et trop vu par la tranche :-(


PSN in NGC 6956


Image Crédit : Emmanuel Conseil & Slooh Space Camera
J'ai décidé de tester mes nouveaux droits sur le site du TOCP (Transient Objects Confirmation Page) en faisant un petit followup sur une supernova toute fraîche apparue le 25 Août dans la constellation du Dauphin. Et plus précisément dans NGC 6956.
Environ 14h après sa découverte, j'ai pu utiliser le télescope T2 de Slooh (350mm de diamètre) pour en faire 5 poses au cours de la nuit du 25 au 26 Août. La 5ème image étant de très mauvaise qualité, je n'en ai gardé que 4 pour réaliser l'image ci-dessus.

Restait à tester mes droits à poster des followup sur le site du TOCP.
Et ça fonctionne carrément bien : http://www.cbat.eps.harvard.edu/unconf/followups/J20435357+1230517.html

Je suis donc (enfin) équipé pour poster rapidement des découvertes de SN, des fois qu'il en viendrait d'autres. Ça a juste pris 4 mois entre la demande d'inscription sur le site du CBAT et l'inscription effective.

16 août 2013

Nuit des Etoiles 2013


Samedi 10 Août, le club d'astronomie de Mont-Bernenchon organisait comme chaque année la Nuit des Etoiles, en partenariat avec l'AFA (Association Française d'Astronomie) et Geotopia, la maison de la Nature de la Communauté Artois-Lys, à Mont-Bernenchon.
Une web-TV locale est venue filmer l'événement.




Il y avait 3 conférences organisées dans les locaux de Geotopia. Je me suis occupé de la seconde, traitant des "Distances dans l'Univers". On peut voir quelques extraits à la fin de la vidéo.
A la sortie des conférences, le public a pu admirer le passage de la station spatiale internationale (ISS). La voici ci-dessous qui file vers l'Est.

Crédit photo : Sylvain Wallart (http://www.sylvain-wallart-photography.com/)

Des observations au télescope de Geotopia étaient organisées (un RCOS de 317mm sous coupole) ainsi que des animations autour des télescopes des membres du club. On a recensé un peu plus d'une centaine de personnes.

24 juillet 2013

Astro en vacances

Nos deux semaines de camping à la ferme sont maintenant terminées. 15 jours de plein Soleil près de Blois, c'était chouette !
Comme à chacun de mes déplacements, le télescope était dans le coffre de la voiture. Le camping est une formidable occasion de rencontrer des gens et de continuer à partager des soirées astro. En plus, ça me permet de pratiquer l'anglais à l'oral. L'écrit c'est tous les jours, mais pour l'oral il faut trouver des volontaires ;-)
Je fais extrêmement peu de visuel avec mon matériel, mais lors de ce genre de soirée, exit les courbes de lumières et les chiffres. Pour des non initiés à l'astro (ce qui est le cas de quasiment tout mon public), les premiers contacts avec le ciel doivent être visuels.

Je me postais le soir près de l'endroit où était organisé un feu de camp. Et les campeurs arrivaient petit à petit, curieux de jeter un œil à travers un télescope.



Le programme était alléchant : Vénus puis Saturne. Le quartier légèrement bombé de Vénus était bien visible dans mon 150/750. Le plus épatant était de montrer aux gens que vers 22h10, alors que le Soleil est à peine couché et que le ciel est encore très lumineux, il y a déjà une étoile dans le ciel : Vénus.
Vers 22h30, une autre planète apparaissait : Saturne. Et là, le public était conquis. A tous les grossissements on voyait les anneaux. Son principal satellite Titan était bien notable également et j'ai pu suivre sa rotation au fil des jours autour de Saturne.

Saturne en visuel, c'est magique. Tout le monde est unanime. Voir cette grosse boule et ses anneaux fut le plus beau spectacle de leurs vacances me dirent les vacanciers.
Au cours des 4 soirées astro que j'ai faites au camping, j'ai vu défiler une centaine de personnes à l'oculaire, grands et petits, des néerlandais, des belges, des allemands, des anglais et des français. Saturne met tout le monde d'accord !




Le camping me faisait même une petite pub afin de rameuter du public pour mes soirées.

En deuxième semaine, la Lune s'est invitée en début de soirée, et comme Saturne, la Lune ça fonctionne du tonnerre ! Se promener au dessus des cratères à 180x fout le vertige.

Pour les plus courageux qui tenaient jusque 0h30 il y avait un peu de ciel profond. Avant c'était difficile car le ciel n'était pas bien noir. Que du grand classique, pas besoin d'aller chercher des tachouilles pour faire planer : M13, M8, et le Cintre.

Avec tout ce beau temps, il m'est resté quelques soirées pour faire de la photométrie en solo : RR Lyrae et l'exoplanète HD189733b au programme de ces vacances astro chargées. Articles à venir.

24 juin 2013

Comète panstarrs


La photo commence à dater un peu puisque je l'ai faite le 6 Juin.
Matériel : Celestron omni XLT 150/750 + Canon EOS 1000D
53 poses de 150s, 7 darks, 7 offsets et 7 flats.
Faire ressortir les 2 queues sans surexposer le noyau ne fut pas une mince affaire.

Elle commence à devenir vraiment pale et je ne pense pas que je la retenterai. Son anti-queue est vraiment très longue. Cette comète, initialement annoncée comme la comète du siècle avant qu'ISON ne pointe son nez, nous a en tous cas offert un magnifique spectacle.

4 juin 2013

Suivi photométrique de RR Lyrae


RR Lyrae est une étoile variable, prototype de la classe de variables du même nom, dont la période de variation est d'environ 12h sur à peu près une magnitude d'amplitude. 
Le GEOS (Groupe Européen d'Observation Stellaire) est un groupe d'astronomes amateurs et professionnels fondé en 1974. Il est composé d'observateurs d'étoiles variables appartenant à l'origine à un certain nombre de pays européens. Le principal objectif du groupe est d'observer les étoiles variables et de traiter les données ainsi recueillies pour des travaux de recherche. De nombreux astronomes amateurs français s'y retrouvent pour de la photométrie ou de la spectro.

Le GEOS participe à maintenir le suivi de la variation de la période et de l'effet de Blazhko des étoiles de type RR Lyr. Ces variations de période sont connues pour avoir des échelles de temps de quelques jours à plusieurs siècles. Leur étude nécessite donc un effort pour recueillir des observations sur plusieurs années. Typiquement pour RR Lyrae, la campagne d'observation amateurs-pros a commencé en 2008 et devrait durer au moins 10 ans.

Je voulais déjà participer au suivi de cette étoile l'année dernière, mais les conditions météo sur la région ne me l'ont pas permis. Et puis voilà qu'on nous promettait une semaine pas trop mauvaise avec la Lyre qui est levée en début de nuit. L'occasion était belle.


La magnitude de RR Lyrae étant comprise entre 7 et 8, il faut faire très attention à ne pas la saturer sur le capteur. Pour autant, il ne faut pas non plus se limiter à des poses de 5s car il est important d'avoir également d'autres étoiles dans le champ. Et plus la pose unitaire est longue, meilleure sera la mesure de magnitude. Il convient donc de défocaliser légèrement pour étaler le signal des étoiles sur davantage de pixels. On gagne beaucoup en précision en faisant ainsi.
Les poses unitaires étaient de 30s, à 100 ISO pour avoir une dynamique la plus grande possible sur le capteur. Les pixels de RR Lyrae ainsi que des étoiles de comparaison étaient maintenus dans la zone de linéarité du capteur du 1000D. Le risque avec une étoile dont la magnitude va augmenter, c'est qu'elle soit bien dans les clous au début de la nuit, et qu'elle sature en cours de nuit. Mais là c'était bon :-)

Voici RR Lyrae dans son élément à travers mon télescope, avec l'étoile de comparaison et l'étoile de vérification proposées par le GEOS :



451 images ont été conservées sur 500 car le fond de ciel montait vite après 04h45. Les nuits sont courtes din ch'Nord ma p'tite dame !
Comme le suivi était plutôt bon sur 5h, j'ai pu fenêtrer mes images sous IRIS et réduire ainsi considérablement le temps de traitement.
Matériel : Celestron omni XLT 150/750 + Canon EOS 1000D
Prétraitements, alignement sous IRIS.
Photométrie sous IRIS, sur la couche verte du capteur uniquement.




On est ici en présence d'un beau maximum, avec une belle montée et un début de descente. Pile poil ce qu'il fallait soumettre. Grâce à des éphémérides, je savais que ça se jouait cette nuit, donc ce n'est pas vraiment une surprise. Mais l'heure précise du maximum est inconnue à l'avance puisque l'étoile a des modulations d'amplitude et de fréquence.
Les lignes vertes et rouges correspondent aux étoiles de comparaison, qui elles ne varient pas.


Pour en savoir un peu plus sur les RR Lyrae, leurs variations et leur effet Blazhko, il y a ce powerpoint : http://www.astrosurf.com/thizy/rochelle2006/ppt/4_1%20RR%20Lyrae%20-%20Jean-Francois%20Leborgne.ppt


Pour participer à cette campagne d'observation, ça se passe ici (en Anglais même si la plupart des intervenants sont Français) : http://rr-lyr.ast.obs-mip.fr/dokuwiki/doku.php?id=rrlyr2013 . Idéal pour des instruments de focale courte, voir de simples téléobjectifs. 


EDIT : rebelote 4 jours plus tard avec un nouveau maximum attrapé au 150/750 :




27 mai 2013

Découverte de supernova : une de plus !



C'est la deuxième de l'année pour moi et elle nous vient directement du Chili, du site de La Silla où se trouvent la plupart des télescopes de l'ESO. (European Southern Observatory).
C'est dans le cadre du projet de recherche de supernovae avec TAROT que cette découverte a été faite.
Elle se trouve dans une galaxie totalement anonyme, à la lisière des constellations du Centaure et de l'Hydre femelle, mais dans le Centaure.

En voici une image que j'ai prise ce matin depuis les Canaries : http://www.flickr.com/photos/econseil/8851810015/

Les images de la découverte ainsi qu'un petit texte explicatif sont donnés ici en anglais :
http://cador.obs-hp.fr/sn_tarot/PSN_J13505285-3017097/

C'est une supernova qui est déjà en déclin. Elle a explosé autour du 1er Mai et son maximum de luminosité est déjà passé. Elle a échappé aux chasseurs de supernovae sans doute à cause de l'intérêt quasi inexistant pour cette galaxie tout à fait quelconque. La galaxie s'appelle ESO 445-G056, et la supernova porte pour l'instant le doux nom de PSN J13505285-3017097.

Sa découverte a été déposée ce matin sur le site de l'Union Astronomique Internationale :
http://www.cbat.eps.harvard.edu/unconf/followups/J13505285-3017097.html

On attend maintenant son spectre pour pouvoir confirmer son type, et lui donner un joli nom pour la postérité.

4 mai 2013

Astro4u vous montre les étoiles



Crédit Photo : Sylvain Wallart

Hier soir à Laventie (62), la cité scolaire Henri Puchois a pu profiter d'une soirée sous les étoiles.
La société Astro4u proposait aux 120 personnes présentes une animation composée d'une séance de planétarium, d'une conférence sur le Système Solaire ainsi que des observations aux télescopes.

Répartis en 4 groupes, les enfants de la cité scolaire ainsi que leurs parents ont pu observer Jupiter et ses satellites de près, ainsi que Saturne et ses majestueux anneaux.

J'animais un atelier permettant à chacun de comprendre le fonctionnement d'un télescope et d'une lunette astronomique, suivi d'une séance de pratique. Le spectacle du ciel fait toujours autant plaisir aux enfants et cette fois-ci, les parents se sont également pris au jeu.

Nous avons pu clore la soirée par le passage d'un Iridium très brillant à 23h56. Il s'agissait de l'antenne frontale du satellite MMA0 qui nous a fait un "coucou" de magnitude -5 alors qu'il était à un peu plus de 2000km de Laventie. Ce qui en faisait pendant quelques secondes l'objet le plus brillant du ciel. On l'aperçoit ci-dessous comme un trait lumineux au centre de l'image, légèrement sur la gauche.

Crédit photo : Sylvain Wallart

Astro4u propose à tous les publics (particuliers, établissements scolaires, entreprises, ...) tout un panel d'activités autour de l'astronomie :

  • des formations pour tous les niveaux (de débutant complet à amateur voulant se perfectionner)
  • des séances de planétarium (pour profiter d'un ciel limpide en toutes circonstances)
  • des animations pour vos soirées
Plusieurs personnes évoquaient qu'elles auraient aimé en comprendre davantage sur l'Univers mais que hélas, leur cursus scolaire était loin maintenant et que toutes ces choses, bien qu'intéressantes, leur échappaient. C'est finalement un sentiment que je retrouve chez tous les groupes que j'ai pu animer et c'est pour ça que l'action d'Astro4u a une vraie valeur à mes yeux. Elle répond à de vraies attentes et vient combler un vide dans la formation scientifique du public.
Nous vivons toutes et tous sous les mêmes cieux. Puisse chacun en profiter !

2 mai 2013

Chasse aux exo-Terres

A partir d'aujourd'hui, PlanetHunters passe à la vitesse supérieure, en proposant à ces membres de consulter non plus des courbes de lumière du satellite Kepler, mais des courbes de lumière d'étoiles sur lesquelles des transits ont été découverts.
Pour vérifier que les périodes calculées sont bonnes, et que les candidates le sont aussi, les courbes sont maintenant centrées sur le transit et les différentes périodes sont superposées.
Y'a plus qu'à dire si oui ou non il y a un vrai transit.

Objectif : Détecter des exo-Terres d'une taille comparable à Mars dans les 18000 courbes de transits probables. Oui ... 18000 !!



Welcome to Planet Hunters TCE Review. We need your help to find the very smallest planets. The goal of this review is to identify new planet candidates from the list of 18,000 transit-like events identified by the Kepler Team. The Kepler team uses the Transiting Planet Search (TPS) algorithm to search for planet transits in the Kepler light curves. TPS triggers on many repeated transit-like features in the light curves dubbed Threshold Crossing Events or TCEs. Most of these are false detections, but a few are real transits due to orbiting exoplanets. The Kepler team has publicly released the list of 18,000 TCEs (http://exoplanetarchive.ipac.caltech.edu/cgi-bin/ExoTables/nph-exotbls?dataset=tce) found during a search of Quarters 1-12 data. We need your help to review these potential transit candidates and identify the ones that are real. These TCEs have yet to fully searched by the Kepler team, meaning there are likely discoveries waiting to be found.
Tout ça se passe ici : http://www.planethunters.org

1 mai 2013

ISS devant le Soleil

Calsky était formel : Si je voulais voir transiter l'ISS devant le Soleil aujourd'hui, il fallait que j'aille faire un tour chez papa-maman. Les quelques kilomètres qui nous séparent suffisaient à rendre l'événement quasi invisible chez moi mais pas chez eux.
Et le transit y était presque central :


Calsky a la bonne idée de placer les tâches solaires du jour sur ses diagrammes. Pratique quand on observe une image inversée et qu'on ne sait plus trop d'où viendra l'ISS. Ayant choisi de faire une vidéo zoomée sur le Soleil, je devais être sûr de mon positionnement. Coup de bol : aujourd'hui le Soleil a plein de tâches.



Oui mais voilà. Toute la journée, une grosse bande nuageuse menaçait d'envahir le Nord de la France. Dès le matin, je craignais qu'elle ne gâche la fête de 18h02 (heure du transit).


MétéoFrance la voyait arriver trop tôt. La Chaine Météo disait que ça irait, MétéoCiel disait que c'était foutu. Avec mon optimisme légendaire, c'était bien assez pour rester à l'affût et tenter quelque chose.
Et les nuages ont tardé... :-)

J'ai un peu foiré l'heure du départ pour chez mes parents et ai été obligé de carburer pour installer le matériel.
11 minutes montre en main pour avoir le matos monté, équilibré, en station, et focalisé à peu près correctement. Ce qui me laissait 10 bonnes minutes pour attendre le transit.


Et puisque :
- Mon PC ne s'est pas mis en veille
- Mon APN ne s'est pas mis en veille
- J'avais visé la bonne zone sur le Soleil
- Je n'ai pas percuté par erreur un élément de mon installation
- Les nuages ne sont pas arrivés au dernier moment
- ...

J'ai pu apercevoir le passage furtif de l'ISS. Fichtre qu'elle était rapide cette fois-ci !
Pendant le direct, 10 secondes après l'heure fatidique je me suis dit : "Et zut ! Je l'ai ratée !"
Et en fait non. Mais elle est passée tellement vite qu'il a suffi d'un clignement d'oeil pour que je ne l'aperçoive pas. Dans la vidéo ci-dessous, elle passe à 34 secondes, du bas à gauche vers le haut à droite.
C'est trèèèès furtif.



Et pourquoi c'est flou ma p'tite dame ?
Et bien parce que bibi, dans sa précipitation, n'a pas vérifié le temps de pose unitaire des images de la vidéo.
Résultat, avec une ISS qui allait très vite, elle fait une trainée floue sur chaque image. Et donc je ne peux pas, comme la dernière fois, voir apparaître les panneaux de la Station Spatiale Internationale.
Flûte !

Je vais donc me consoler avec quelques tâches :


25 avril 2013

Astronomie Magazine n°156

Le dernier numéro d'Astronomie Magazine est maintenant en kiosque !
Un sommaire alléchant comme d'habitude, mais collector pour moi puisque 2 pages sont dédiées à la présentation de ma découverte de SN 2013ai. Merci Carine pour l'interview !





Ah oui, il faut acheter le magazine pour pouvoir lire le texte ;-)
Il est en vente chez votre libraire préféré ou bien en ligne ici : http://astronomie-magazine.fr/boutique/index.php/numero-en-cours.html